LA CHUTE  des
ÉTATS-UNIS

Comment les événements prophétiques de fin-des-temps vont faire tomber la plus grande superpuissance du monde et déclencher la 3ème Guerre Mondiale PAR RONALD WEINLAND

Chapitre 4
TUMULTE DANS LES RELIGIONS



VOUS ÊTES-VOUS DÉJÀ DEMANDÉ pourquoi il y a tant de religions différentes dans le monde? Ou pourquoi les gens croient ce qu'ils croient? Le fait est que la plupart des gens continuent simplement avec les croyances dans lesquelles ils sont nés.

Si l'on devait approfondir les nombreuses religions différentes qui existent, il deviendrait évident qu'il y a entre elles des différences, des divergences et des désaccords énormes. Cela a produit pour l'humanité une confusion incroyable et a conduit à de grandes divisions et même à des guerres.

La plus grande religion au monde, représentée par près d'un tiers de l'humanité, est le Christianisme. Il existe trois grandes divisions au sein du Christianisme, l'une d'elles étant le Protestantisme. On estime que dans le monde entier, il y a plus de 45 000 dénominations différentes, rien que dans cette foi. Ajoutez à cela que les églises non confessionnelles gagnent en popularité, chacune avec des idées différentes, fait alors que le nombre réel de ces assemblées Protestantes est encore bien plus grand.

Est-il étonnant qu'il y ait tant de confusion et de division dans le monde, puisque ces diverses assemblées ont toutes des croyances différentes? Tout cela n'a conduit qu'à de plus grandes variances, divisions, discordes, conflits et rivalités entre les organisations au sein du Christianisme traditionnel. C'est la raison même pour laquelle tant de gens remettent en question et même doutent qu'il existe une vérité absolue.

Une grande partie du problème vient du fait que peu de gens, au sein du Christianisme traditionnel, savent quand et comment les enseignements de l'église à laquelle ils adhèrent ont vu le jour. Ce problème est aggravé par le fait que la plupart des gens ne savent pas d'où viennent les doctrines et les enseignements de leur église. Il va de soi pour eux, que tout ce qu'ils apprennent et croient vient des écritures.

C'est pourquoi une si grande partie du monde est aveugle à la vraie vérité. Leurs suppositions religieuses et leur réticence à remettre en question leurs propres croyances de longue date, les ont empêchés d'écouter et de tenir compte des prophéties de fin-des-temps, qui ont prédit avec précision les événements qui mènent à la guerre finale de l'humanité. Cela révèle à son tour, la véritable attitude de l'humanité envers Dieu. Cela reflète également le niveau d'apathie qui existe au sein du Christianisme traditionnel. C'est pourquoi Dieu va exposer tout cela comme étant faux.

La vérité existe et Dieu est sur le point de le faire clairement comprendre à l'humanité, lorsqu'il enverra Son Fils, avec les 144 000, pour établir Son Royaume (Son gouvernement) ainsi qu'une véritable Église sur la terre.

Vous pouvez attendre le retour de Christ pour savoir ce qui est vrai, ou vous pouvez commencer à le découvrir maintenant.


L'ORIGINE DE L'ÉGLISE DE DIEU

Et donc, quand l'Église de Dieu a-t-elle réellement commencé? La première mention de personnes ajoutées à l'Église a eu lieu juste après la Pentecôte de l'an 31 de notre ère, lorsque Dieu a commencé à répandre Son saint esprit sur ses disciples, comme Il l'avait promis. Puis immédiatement après la Pentecôte et après les événements miraculeux qui se sont produits ce jour-là, les disciples sont restés dans la région de Jérusalem, commençant à enseigner sur tout ce que Christ avait accompli.

"Ils étaient chaque jour tous ensemble d'un même état d'esprit dans le temple [à enseigner], ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu, et trouvant grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Église ceux qui étaient sauvés" (Actes 2:46-47).

Alors Dieu a commencé à ajouter à l'Église ceux qu'Il appelait à recevoir le salut. Puis plus tard dans le Livre des Actes, Paul précise de quelle Église il s'agissait, à qui elle appartenait.

"Et maintenant voici, je sais que vous ne verrez plus mon visage, vous tous au milieu desquels je suis passé en prêchant le Royaume de Dieu. C'est pourquoi je vous déclare aujourd'hui que je suis pur du sang de vous tous, car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le saint esprit vous a établis responsables, pour paître l'Église de Dieu qu'il s'est acquise par son propre sang [le sang de Son fils]" (Actes 20:25-28).

Cette instruction donnée par Paul au ministère, est le premier récit qui identifie clairement l'Église comme étant l'Église de Dieu, et elle est mentionné de cette manière dans les écritures qui suivent. L'Église n'est jamais mentionnée d'une autre manière dans les écritures comme appartenant à quelqu'un d'autre, pas même à Christ, bien qu'il soit identifié comme le chef de l'Église. Nulle part dans les écritures, l'Église de Dieu n'est désignée comme étant Catholique Romaine.

Ce sont des distinctions importantes, car elles montrent deux églises très différentes, l'Église de Dieu et l'Église Catholique Romaine, chacune se disant Chrétienne jusqu'à la dernière partie du Moyen Âge. C'est alors que certains mouvements ont commencé à s'organiser, formant d'autres groupements, pour se séparer de l'Église Catholique Romaine, ce qui fut le début des églises Protestantes.

La première Église à s'appeler Chrétienne est celle qui a commencé à la Pentecôte de l'an 31ap-JC. Cependant, il est rapporté qu'il n'a pas fallu longtemps avant que d'autres commencent à se présenter sous un faux jour, en se faisant passer pour les disciples. Cela se fit dans le but de gagner un public à des fins de popularité, de stature et généralement dans le but de tirer des gens des richesses. Certaines de ces personnes sont évoquées et certaines sont même répertoriées par leur nom dans plusieurs livres du Nouveau Testament.

Peu de gens savent, de nos jours, que la première église du "Christianisme traditionnel" d'aujourd'hui a commencé en 325ap-JC. Cette église a formé la religion Catholique Romaine. Elle a eu un début qui n'est pas difficile à retracer et à identifier. Cependant, la première organisation ecclésiastique, s'appelant elle-même Chrétienne, a en fait commencé en l'an 31ap-JC – c'est l'Église de Dieu. Pour être clair, l'Église de Dieu n'a pas été établie par les Romains, mais par Dieu. Néanmoins, l'Église Catholique Romaine prétend que les enseignements de Jésus leur ont été transmis.


L'ORIGINE DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE

Quand l'Église catholique romaine s'est établie en l'an 325ap-JC, elle devint la seule autre organisation établie se disant chrétienne qui a pu continuer à travers les siècles qui ont suivis, à l'exception de l'Église de Dieu qui fut établie en l'an 31ap-JC.

Alors que le vrai Christianisme commençait à croître lentement et à se répandre dans d'autres régions de l'Empire Romain, il rencontra une grande résistance de la part de ce gouvernement en particulier, mais aussi de la part d'autres royaumes dans le monde. C'est arrivé, de même que les paroles de Christ ont été repoussées et rejetées par la majorité des gens, ce qui a conduit à sa condamnation à mort par ce gouvernement. Ce genre de résistance contre l'Église de Dieu n'a pas changé au cours des siècles.

Après la mort de Christ et l'établissement de l'Église de Dieu, d'autres idées sur le Christ et son enseignement ont commencé à s'infiltrer dans le monde dominé par les Romains. Il y avait des prêtres et des enseignants d'autres divinités qui aimaient et adoptaient les histoires sur Dieu et Son Fils. Ils ont exploité ces histoires, s'en servant d'un moyen d'influencer les gens avec leurs idées et leurs croyances sur leurs propres divinités, mélangeant la véritable histoire du passé, avec leurs fausses croyances et enseignements.

En réalité, les Anciens Romains étaient bien connus pour le grand nombre de divinités qu'ils honoraient et ils attribuaient leurs succès en tant que puissance mondiale à cette collectivité pieuse ou piétas (leur dévotion, devoir et loyauté religieuse) et à leurs efforts à maintenir de bonnes relations avec leurs dieux. Les Romains ont conquis beaucoup de nations, poursuivant l'assimilation des pratiques des croyances religieuses des peuples qu'ils avaient conquis, les pratiquant avec les leurs. Ces choses font simplement partie de l'histoire écrite.

L'ancienne religion Romaine était beaucoup plus centrée sur la connaissance de la manière correcte de prier et de pratiquer les rituels, plutôt que sur la foi de quelque chose qu'on croyait. Après le commencement de l'Église de Dieu en 31ap-JC et que l'enseignement du Christianisme commença à se répandre, les prêtres et les enseignants religieux des divinités du monde Romain, trouvèrent facile d'assimiler et d'inclure dans leurs croyances ces pratiques et enseignements sur Dieu et Christ. Ceci produisit un mouvement qui eut tellement de succès, qu'ils adoptèrent eux aussi le nom de "Chrétien".

En 325ap-JC, ce mouvement parmi les prêtres de l'Empire Romain qui s'appelaient eux-mêmes des Chrétiens, avait acquis tant d'influence et de pouvoir, que l'Empereur Constantin intervint pour consolider les enseignements de ce nouveau genre de Christianisme. L'histoire note qu'il a fait cela dû à de grandes divisions existant parmi ces prêtres dispersés qui s'étaient organisés en des groupements différents. Il décida de les unifier et de créer une nouvelle religion d'état.

Constantin voulait convaincre les prêtres de tomber d'accord sur une série de croyances nouvellement établies. Non seulement cela, mais il décida aussi d'éradiquer et de proscrire cette secte Chrétienne, qui pour bien des Romains était trop similaire au Judaïsme. Les Juifs étaient haïs depuis longtemps dans le monde Romain. Ils avaient même servi d'esclaves pour construire le grand colisée de Rome.

L'Empereur Romain Constantin, convoqua une conférence qui visait à établir et unifier toutes questions sur la Chrétienté dans l'Empire Romain. Il convoqua et organisa ce qui fut connu sous le nom du Conseil de Nicée en l'an 325ap-JC, et participa activement dans son processus de prise de décisions.

C'est à ce moment-là que le Credo Nicéen fut établi, c'était une déclaration de croyance qui introduisait aussi la doctrine de la Trinité. Nous trouvons dans les écrits historiques que la motivation de Constantin pour ce rassemblement de principaux prêtres Romains, était de régler un problème de division causé par les enseignements d'un des prêtres Romain appelé Arius. Selon Constantin, et un grand nombre de prêtres Romains, Arius se rapprochait beaucoup trop des enseignements des Juifs qui traversaient l'Empire Romain enseignant le Christ.

Il y eut parmi les prêtres Romains une grande dispute au sujet de la nature de Christ. Arius enseignait que le Fils de Dieu avait été créé et que sa vie n'était venue à l'existence qu'après sa naissance de Marie, sa mère. Le nombre beaucoup plus grand de prêtres qui écoutaient Constantin et étaient d'accord avec lui, croyaient que Christ était aussi Dieu et avait éternellement existé.

Vous pouvez facilement trouver et lire ces choses sur l'internet. En bref, la Trinité fut instaurée à l'époque parmi plusieurs autres nouvelles doctrines, et elle devint un des enseignements fondamentaux de cette nouvelle Église Romaine. Constantin était en train de créer la religion officielle de tout l'Empire Romain.

Arius fut déclaré hérétique et fut exilé. Bien qu'il fût en accord avec les autres doctrines des prêtres rassemblés à Rome, il n'était pas prêt à changer la position qu'il avait, dans sa croyance que Christ n'existait pas avant de naître de sa mère, Marie. Sa position qui semait la discorde auprès des prêtres de Rome, les motiva à consolider leur croyance en une doctrine de la Trinité et de l'existence éternelle de Christ. Cette controverse ouvrit la voie pour l'apparition d'une autre église dans le monde, une église différente de l'Église d'origine, une église qui se développa et se fortifia énormément, dû au soutien du gouvernement Romain à l'époque. Et puis près de 1100 ans plus tard, d'autres églises s'appelant Chrétiennes, se séparèrent du gouvernement de cette église Romaine, formant les fondations des églises Protestantes et de ce qui peut au mieux se décrire comme "le Christianisme traditionnel."

Non seulement la doctrine de la Trinité fut établie à ce moment-là, en l'an 325ap-JC, mais Easter [les Pâques], fut aussi officiellement adopté. Du fait que l'enseignement de la célébration annuelle de la Pâque au printemps était en opposition directe avec la célébration des Pâques au printemps, la Pâque fut déclarée illégale, interdite dans l'Empire Romain.

Même l'observance du Sabbat hebdomadaire, le 7ème jour de la semaine, fut interdite. Ce nouveau Christianisme Romain se servi de l'histoire des Pâques comme point central, pour changer l'observance du Sabbat le septième jour, pour le premier jour de la semaine – le dimanche. Les écritures ne justifièrent pas ce changement, mais bien eux, enseignant que Christ fut ressuscité le dimanche matin, ce qui est faux! Quand ils sont arrivés au sépulcre de Christ ce dimanche matin, l'ange leur annonça qu'il avait déjà été ressuscité. Mais il n'est pas spécifié qu'il avait était ressuscité ce dimanche matin.

De plus, l'encyclopédie Catholique reconnaît qu'il n'existe aucune écriture fondamentale donnant autorité pour le changement du Sabbat, mais ils déclarent plutôt que c'est par l'autorité qu'ils prétendent avoir été donnée à l'Église Catholique et à ses Papes, que le Sabbat du 7ème jour a été changé au 1er jour de la semaine, le dimanche. Ainsi, ils déclarent à la base, que toutes les églises Protestantes ne tirent aucune autorité des écritures pour observer le 1er jour de la semaine, le dimanche, comme leur Sabbat, mais qu'ils ont au contraire accepté l'autorité de l'Église Catholique pour le faire.

Bien qu'elle fût persécutée au fil des siècles, l'Église d'origine fondée en l'an 31ap-JC, a continué jusqu'à nos jours dans l'observance annuelle de la Pâque, bien qu'elle ait été interdite au début par l'Empire Romain. Il est clair que c'est Christ lui-même qui institua la nouvelle cérémonie de l'observance de la Pâque, cérémonie que nous trouvons décrite dans le chapitre 13 du Livre de Jean. L'apôtre Paul, l'enseigna aussi et donna l'ordre à l'Église de célébrer la même cérémonie de Pâque (1 Cor. 11:23-28 & 1 Cor. 5:1-8).

Et donc, laquelle est vraie? Est-ce la Pâque ou les Pâques qui doivent être célébrées par ceux qui se disent porter le nom de Christ. Ce sont les décisions qu'on doit prendre, à savoir ce que nous allons décider de croire et ce que nous allons décider de ne pas croire.

Le monde est tellement confus quand il s'agit de savoir qui vraiment est Dieu et ce que Dieu a vraiment dit. La raison pour souligner ces fausses conceptions et ces fausses histoires, c'est pour que les gens puissent commencer à reconnaître et croire les avertissements donnés pour cette fin-des-temps, afin de beaucoup mieux se préparer à une troisième guerre mondiale.


DEUX ENSEIGNEMENTS OPPOSÉS SUR CHRIST

Dû au soutien de la puissance dominante mondiale de l'époque, l'Église Romaine que l'Empereur Constantin avait fondée sur l'Empire Romain, acquis très vite une très grande popularité et se développa en puissance et en nombre d'adeptes. Sa popularité, son influence et sa puissance continuèrent à se développer au cours des siècles qui ont suivis, s'établissant comme "le Christianisme", alors que l'Église même de Dieu était opprimée, réprimée et considérée comme une secte dangereuse.

Ainsi, la vérité c'est que le Christianisme qui a commencé en l'an 31ap-JC, n'est pas le "Christianisme" qui s'est développé et a tellement grandi dans l'Empire Romain et dans le monde après 325ap-JC.

Pour honnêtement faire face et confronter les grandes différences de ces deux enseignements opposés du Christianisme, il suffit simplement d'examiner notre enfance. Il arrive un moment où les enfants élevés dans le Christianisme traditionnel, découvrent qu'on ne leur a pas dit la vérité sur certaines choses très élémentaires. Ils découvrent qu'il n'existe pas de lapin de Pâques, et ils sont confrontés à la réalité qu'il n'existe rien de tel qu'un Père Noël vivant au Pôle Nord, qui distribue des cadeaux aux enfants du monde entier en une seule nuit. C'est une conception grandement promotionnée aux États-Unis et adoptée par un grand nombre de gens autour du monde. Mais il existe des associations similaires à la célébration de Noël, qui comprennent aussi des coutumes et des noms différents pour Santa Claus [Père Noël]. L'histoire de Santa Claus tire son origine d'un personnage Britannique, Father Christmas [Père Noël], et du Hollandais, Sinterklaas. Dans d'autres parties du monde, il est aussi connu sous le nom de St. Nick ou St. Nicholas.

Logiquement, l'étape suivante serait de se demander d'où vient vraiment Noël en premier lieu. Ça ne provient absolument pas des écritures. La plupart des enseignants du Christianisme traditionnel ont maintenant fini par reconnaître et admettre que Christ n'était pas du tout né aux alentours du 25 décembre – et encore moins pendant l'hivers. Le récit historique des écritures révèle qu'il était né au début de l'automne.

Ça n'a en fait été qu'au cours des quelques dernières dizaines d'années, que les leaders du Christianisme traditionnel ont finalement commencé à admettre cette vérité. Une grande partie de cet aveu a été motivée par le fait qu'Herbert Armstrong a commencé dès les années 1930 à publier et à diffuser cette vérité. Les publications et les émissions qu'il produisait étaient si largement diffusées, que certaines de ces vérités se devaient d'être concédées par le Christianisme traditionnel. Cependant, la vérité concernant les doctrines majeures ne pouvait pas être concédée ou cela aurait sapé complétement leur foi.

Quelque chose d'autre enseigné au sujet de Noël, c'est qu'une étoile brillait au-dessus du petit village de Bethlehem, indiquant l'endroit où Christ était né. C'est là aussi une fable qui est contraire aux principes de l'astronomie. En vérité une étoile dans les écritures, représente souvent un être angélique créé d'esprit. En réalité, c'était un ange qui montrait le chemin conduisant à l'endroit où Christ était né.

Encore une fois, il est facile de nos jours de trouver ces informations par quelques recherches sur l'internet.

Les idées de la naissance de Christ à cette période du solstice d'hivers, furent toutes assimilées par l'Église de Rome du 12ème siècle, pour en faire une célébration religieuse. À l'époque, il existait déjà un festival établi par un autre empereur Romain appelé Aurélien. Sol Invictus ("Unconquered Sun" [Soleil Insoumis]) était le dieu soleil officiel du dernier Empire Romain et un patron des soldats.

Le 25 décembre de l'an 274ap-JC, Aurélien en fit une divinité officielle qu'il ajouta aux autres divinités Romaines traditionnelles. La raison pour laquelle Noël fut reconnue par l'église Romaine, est pris en compte dans les notes d'un manuscrit qui fut l'œuvre de Jacob Bar-Salibi, un évêque du 12ème siècle. Il est écrit:

"C'était une coutume des Païens de célébrer en ce même 25 décembre l'anniversaire du Soleil, durant lequel ils allumaient des flambeaux en signe de festivité. Les Chrétiens prenaient aussi part à ces solennités et ces festivités. En conséquence, quand les docteurs de l'Église perçurent que les Chrétiens appréciaient ce festival, ils prirent conseil et décidèrent que la vraie Nativité devait être solennisée en ce jour."

Noël est la création de l'Église Catholique Romaine. Noël [anglais: Christmas] est en Anglais la combinaison de deux mots. Ce sont les mots "Christ" et "mass" qui est le rituel liturgique central de l'Église Catholique. La majorité écrasante de tous ceux qui font partie du Christianisme traditionnel, se tiennent à cet enseignement et pratiquent la célébration de Noël, mais elle n'a jamais été reconnue par l'Église de Dieu, ni par ceux qui s'appellent des Chrétiens et tiennent leurs doctrines et leur lignée de cette Église d'origine, de l'an 31ap-JC.

Certains poseront la question: Quel mal y a-t-il à célébrer ces choses si le Père Noël est une fable et que Noël n'est pas vraiment le jour de la naissance de Christ? Cela n'a aucune importance, si vous ne vous souciez pas de ce que Dieu instruit, qu'il ne doit y avoir aucun mélange avec les pratiques et les coutumes des cultes d'autres dieux. Mais si vous vous en souciez, ne voudriez-vous pas savoir ce qui est vrai, puisque Dieu déclare que nous devons l'adorer en esprit et en vérité?


DIFFÉRENCES MAJEURES DANS LES DOCTRINES

L'expression "la partie visible de l'iceberg" décrit tellement bien ce qui a été expliqué jusqu'à présent sur les divergences et les grandes différences entre les deux groupes, tous deux se disant Chrétiens. Cette expression décrit le fait qu'il y a une petite partie de quelque chose que l'on peut voir, mais il existe une partie beaucoup plus grande qu'on ne peut pas encore voir. Il en est ainsi de deux enseignements opposés sur le Christianisme, et seule une petite partie de certaines de ces différences a été mentionnée jusqu'à présent.

La 3ème Guerre Mondiale et tout ce qui a été prophétisé pour cette fin-des-temps est directement lié aux questions posées sur les religions de ce monde et en particulier celle du Christianisme. Le fait que les gens n'aient pas écouté et tenu compte des prophéties de fin-des-temps qui ont prédit avec précision les événements qui vont mener à la guerre finale de l'humanité, révèle la véritable attitude de l'humanité envers Dieu.

Il y a une raison plus profonde pour laquelle au cours des 70 dernières années les gens n'ont pas choisi d'écouter les avertissements de Dieu sur la fin-des-temps. La vraie raison pour laquelle la plupart choisissent de ne pas écouter, c'est qu'ils détestent la vérité enseignée par l'Église de Dieu. Le Christianisme traditionnel ne veut pas changer ses pratiques d'observer tous ensemble les fêtes familiales, comme Noël et les Pâques, ou le culte du dimanche matin. Ils ne veulent pas adhérer aux instructions de Dieu sur la façon dont nous devons vivre nos vies.

Dieu révèle que, par nature, l'humanité n'aime pas, ou ne veut pas que Ses lois guident leur vie, pas même dans le Christianisme traditionnel. Il est en fait révélé que beaucoup de gens résisteront et se battront contre Christ et son armée, à son retour. Pendant 6000 ans, le Fils de Dieu et ceux avec qui Dieu a œuvré pour enseigner Sa vérité ont été haïs, moqués, ridiculisés, méprisés, battus, emprisonnés et tués. La vérité de Dieu a constamment été opposée et haïe. Nous approchons maintenant rapidement du moment où Dieu va changer tout cela.

Comment serait le monde, si l'humanité n'observait rien que trois des lois de Dieu qui régissent les relations humaines? Par exemple: ne pas voler, ne pas commettre d'adultère et ne pas commettre de meurtre.

Parmi les dizaines de milliers de confessions et d'églises non confessionnelles, la plupart supposent que ce que les érudits et les ministres religieux leur enseignent est vrai. Cependant, ce n'est pas le cas. La plupart des doctrines majeures du Christianisme traditionnel sont très différentes de celles enseignées par les apôtres et l'Église de Dieu. Il est bon de savoir quelles sont ces différences.

Une simple liste de différences entre ce qu'enseigne le Christianisme traditionnel et ce qu'enseigne l'Église de Dieu, peut rapidement révéler ce qu'une personne pense sincèrement de la vérité de Dieu – à savoir si elle y est attirée, ou si elle y résiste parce qu'elle la déteste totalement.

Alors, qu'est-ce qui est vrai et qu'est-ce qui est faux? Un seul peut être vrai, et si aucun n'est vrai, alors ils sont tous les deux faux.

Les Chrétiens de l'an 31ap-JC sont connus par des doctrines très spécifiques. Les autres qui se disent Chrétiens, suivent ce qui fut établi après 325ap-JC, et ils sont également connus par des doctrines très spécifiques.

L'origine du "Christianisme traditionnel" tient ses doctrines principales dans ce qui fut établi par l'Église de Rome, en 325ap-JC. Les églises du Christianisme traditionnel, bien que variant considérablement dans leurs nombreuses idées, enseignements et croyances concernant Dieu et Jésus-Christ, partagent fondamentalement un bon nombre des mêmes doctrines majeures.

Le groupe de gens qui depuis l'an 31ap-JC se sont appelés Chrétiens, se sont tous appelés selon le nom de Celui à qui l'Église appartient, tout comme Christ avait dit qu'elle devait être nommée – l'Église de Dieu. Ce groupe de gens n'appartient à aucun autre nom ni système.


DIFFÉRENCES

Nous allons maintenant lister les différences, faciles à reconnaître, entre les deux groupes se disant Chrétiens. Cette liste indiquera d'abord ce que croyait l'Église de l'an 31ap-JC, puis elle indiquera ce qui n'était "PAS" cru par elle, mais ce que la plupart des Chrétiens traditionnels croyaient. Après cette liste, certaines de ces différences seront expliquées en montrant clairement la vérité selon les preuves écrites (preuves des écritures) des doctrines des Chrétiens d'origines, qui avaient commencées en l'an 31ap-JC.

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  • A observé le Sabbat hebdomadaire du septième jour (après le vendredi, le 6ème jour, et précédant le dimanche, le 1er jour de la semaine) comme le jour commandé pour l'adoration, PAS le dimanche, le 1er jour de la semaine.

  • A observé la Pâque, PAS les Pâques.

  • Croyait que Christ a été dans la tombe (le cœur de la terre) pendant exactement trois jours et trois nuits, PAS pendant un jour et demi (tard le vendredi jusqu'au dimanche matin).

  • Croyait que Christ fut ressuscité à la vie à la fin du Sabbat hebdomadaire, PAS le dimanche matin.

  • Croyait en la participation aux symboles de la Pâque chaque année ce jour-là, PAS une communion qui peut être observée chaque semaine.

  • A observé les Jours Saints annuels de Dieu, PAS les jours fériés annuels, comme les Pâques et Noël.

  • A enseigné la nécessité d'une résurrection à la vie future, PAS d'une âme immortelle où après la mort, on va instantanément au paradis ou en enfer.

  • Croyait en un dernier jugement éternel, ce qui signifie que l'on reste mort pour toujours dans le cadre de ce jugement, PAS d'être tourmenté ou torturé en enfer pour toujours.

  • Croyait qu'il n'existe qu'Un Seul Dieu Éternel Tout-Puissant (Yahweh Elohim) qui possède la vie éternelle auto-existante inhérente à Lui-même, PAS que Dieu est une Trinité, enseignant qu'il existe dans la divinité trois dieux distincts qui fonctionnent également comme un seul dieu.

  • Croyait que le Christ fut cloué à un poteau, PAS sur une croix.

  • Enseignait que le nom de Christ fut ordonné d'être Josué, PAS que le nom de Christ soit Jésus.

  • Croyait que Josué le Christ n'a commencé son existence que quand il était né de sa mère physique Marie, PAS qu'il avait existé éternellement comme Dieu le Père.

……………………………………

Ceci n'a été qu'une liste partielle de certaines des différences importantes qui permettent de commencer à exposer la plus grosse partie de l'iceberg, la partie immergée que le Christianisme traditionnel ne voit pas. Bon nombre d'entre elles seront maintenant traités plus en détail dans le reste de ce chapitre, car il en reste encore beaucoup à voir.


DIEU LE PÈRE A APPELÉ SON FILS JOSUÉ

Dans l'Église officielle nouvellement organisée de l'Empire Romain sous l'Empereur Constantin, l'assemblée des croyants avait l'habitude d'appeler le Christ par le nom de, Iesous en Grec, ou Iesus en Latin (tous deux traduits par Jesus en Anglais [Jésus en Français]). Mais ce n'était pas le nom que les disciples et les autres membres de l'Église, qui avait commencée en 31ap-JC, avaient appelé Christ. Ils l'appelèrent par le nom hébreu de Yehoshua (traduit par Joshua en Anglais [Josué en Français]).

Le nom "Jésus" (Iesous en Grec et traduit en Latin par Iesus) a été adopté par l'Église Catholique après 325ap-JC, puis il a également été accepté par les églises protestantes, lorsqu'elles se sont formées et ont vu le jour des centaines d'années plus tard.

Dieu a ordonné que le nom qu'il fallait donner à Son Fils à sa naissance de Marie, serait Josué. C'était le même nom que le Josué de l'Ancien Testament qui avait conduit les enfants d'Israël dans la terre promise. Le nom signifie "le salut de l'Éternel (Yahweh)". Dans sa vie physique, le Messie est d'abord venu comme l'Agneau de Pâque – qui était vraiment "le salut de l'Éternel" offert à l'humanité.

Ceux qui ont passé plus de temps que d'ordinaire à étudier la Bible, savent que les noms sont importants pour Dieu. Lorsque Dieu donne des noms, ils ont des significations importantes. Ce ne sont pas seulement des noms qui sonnent bien.

À la fin du IVème siècle, la religion Catholique commanda et adopta une traduction latine de la Bible, la Vulgate. Dans l'Ancien Testament, ils ont traduit le nom de Josué par Iosue. C'est en fait plus proche du nom hébreu de Josué (Yehoshua). Cependant, dans le Nouveau Testament de la Vulgate Latine, un mot différent est utilisé: Iesus. Ils ont également fait cela au nom de Josué (celui qui a conduit les Israélites dans la terre promise) dans Hébreux 4:8, où il a été traduit par Iesus. Peut-être ne se rendaient-ils pas compte que le nom dans ce passage ne faisait pas référence à Christ.

Quand l'apôtre Paul a écrit l'histoire de Josué conduisant les enfants d'Israël dans la terre promise, il aurait sans aucun doute utilisé le nom correct de Josué. Il est alors nécessaire de répondre à la question: pourquoi la Vulgate ne s'est pas servie du même mot Latin, Iosue, comme ils l'avaient fait dans la traduction de l'Ancien Testament.

Les traductions Grecque et Latine dans le Nouveau Testament ont modifié le nom de Josué, mais cela aurait pu être une translittération plus claire (un mot qui sonne de la même manière dans une autre langue), tout comme cela a été fait dans la traduction de ce nom dans l'Ancien Testament. C'est surtout dans la Vulgate latine, que l'Église Catholique, quel qu'en soit le motif, a fait un changement clair entre le nom de Josué de l'Ancien Testament et le nom que Christ aurait dû porter dans le Nouveau Testament.

Dans les deux langues, le nom aurait pu être traduit en gardant le même sens que Josué en Hébreu, mais ce n'est pas ce qu'ils ont fait. Pourtant, ce processus de traduction a été correctement appliqué lorsque le mot pour "Messie" de l'Ancien Testament a été traduit par "Christ" (Christos) dans le Nouveau Testament. Les deux signifient la même chose, "Celui qui est oint." C'est la bonne façon de traduire les mots – gardant leur sens réel dans la langue dans laquelle ils les traduisent.

Cependant, le nom donné à Christ par l'Église catholique, n'est pas une traduction directe de mots qui véhiculent le même sens, comme cela fut le cas avec les mots "Messie" et "Christ." Le nom "Jésus" n'a pas la signification du nom "Josué", comme il aurait dû l'avoir. Ce n'est même pas une translittération exacte.

Les livres de Matthieu, Marc, Luc et Jean ont été écrits en araméen, qui est une langue sémitique de la même famille que la langue Hébraïque. Aujourd'hui, la plupart des érudits religieux veulent discréditer cela et prétendent plutôt que les apôtres n'écrivaient qu'en Grec.

Il est vrai que Paul a écrit aux païens en Grec, car il avait été hautement instruit et formé à Jérusalem quand il était connu sous le nom de Saul. Mais les disciples de Christ parlaient et connaissaient l'araméen. Ils ont même été méprisés et ridiculisés par les dirigeants juifs de Jérusalem, parce qu'ils n'avaient pas le même haut niveau d'éducation qu'eux. De nombreux Juifs de l'époque qui vivaient dans d'autres régions de l'Empire Romain, parlaient et écrivaient en Grec, mais dans la région d'où venaient les disciples à l'époque de Christ, l'araméen était la langue des Juifs.

Le mot "Jesus" en Anglais n'a même pas vu le jour avant la fin des années 1600. C'était une translittération du mot Grec "Iesous" et du même mot correspondant en Latin "Iesus". Cependant, comme cela a déjà été dit, Iesous et Iesus ne sont même pas de bonnes translittérations de "Joshua". En effet, si les instructions de Dieu avaient été suivies, le nom traduit aurait été Josué, le même que le Josué qui avait conduit les enfants d'Israël dans la terre promise, après la mort de Moïse.

Voici l'instruction donnée par Dieu, avec le nom correctement traduit de l'Araméen à l'Anglais:

"Or, la naissance de Josué le Christ arriva ainsi: Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte par la vertu du saint esprit, avant qu'ils eussent été ensemble. Alors Joseph, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut la renvoyer secrètement. Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit: Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme; car ce qui a été conçu en elle est du saint esprit; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Josué (le Salut de l'Éternel); car c'est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète: Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera Emmanuel, [Ésaïe 7:14] ce qui signifie: 'Dieu avec nous.' Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l'ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme. Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de Josué" (Matthieu 1:18-25).

Maintenant, près de 2000 ans plus tard, Dieu est sur le point d'envoyer Son Fils en tant que le Messie – le Christ – pour tout d'abord sauver l'humanité de son auto anéantissement, et pour ensuite établir le gouvernement du Royaume de Dieu sur toutes les nations. La dernière erreur importante à corriger dans l'Église de Dieu pour qu'elle soit parfaitement prête pour la venue de Christ, est la correction de Son nom même. Le nom de "Jésus" Christ, représente toute l'erreur qui a commencé à être enseignée dans une église qui se disait Chrétienne après l'an 325ap-JC. Le nom "Jésus" représente les enseignements de cette église, dans des doctrines comme la Trinité, les Pâques, le culte du dimanche, Noël et tant d'autres, qui sont dans l'erreur et contraire à la Parole de Dieu.

Celui dont les pieds se tiendront bientôt une fois encore sur le Mont des Oliviers, après pratiquement 2000 ans, sont ceux de Josué le Christ – le véritable Messie envoyé de Dieu pour sauver l'humanité.


LA PÂQUE OU LES PÂQUES

Peut-être qu'un des plus grands mensonges et perversion des écritures perpétré par le monde du Christianisme traditionnel, est centré sur la Pâque, ou les Pâques.

La plupart des gens sont totalement inconscients de la controverse qu'il y a eu au sujet de ces deux observances. Comme nous en avons déjà parlé, cette controverse a culminé en l'an 325ap-JC lors du Conseil de Nicée. C'était un conseil convoqué par l'Empereur Romain Constantin, sur lequel il avait présidé. Comme déjà expliqué, c'est à ce moment-là que la Pâque, dont l'observance avait été ordonnée par Dieu dans les écritures de l'Ancien Testament, fut interdite et rendue illégale dans l'Empire Romain.

Ce fut à l'occasion de ce Conseil de Nicée que fut créé l'observance des Pâques, comme le jour de célébration de la résurrection de Christ. C'est à ce moment-là que les Pâques furent nouvellement adoptées comme le point central de cette nouvelle religion d'état. C'est à ce moment-là que les Pâques ont officiellement remplacé la Pâque au sein de l'Empire Romain, et c'est à ce même moment que la Pâque fut interdite et rendue illégale.

Nulle part dans les écritures le nom des Pâques n'est mentionné comme un moment que le peuple de Dieu devait observer, mais la Pâque l'est. Cependant, il existe certaines traductions où un mot Grec, qui signifie clairement Pâque, a été faussement traduit par les Pâques.

Pendant des siècles, jusqu'à l'époque de Christ, la nation de Juda observa l'assemblée impérative annuelle de la Pâque, au printemps, ce qui avait lieu le 14ème jour du premier mois [connu sous le nom d'Abib, ou de Nissan] de leur nouvelle année. Christ et ses disciples ont célébré cette observance lors du dernier jour de sa vie physique sur la terre.

Cette observance a commencé lorsque les enfants d'Israël étaient esclaves en Égypte et que Dieu avait choisi un moment précis pour les délivrer de cette captivité. Comme les chapitres qui vont suivre vont le montrer, Dieu accomplit les événements prophétiques d'une manière très méticuleuse, exacte et précise. C'est en cette occasion qu'on nous montre que Dieu accomplissait cet événement précisément de cette manière.

"Et au bout de quatre cent trente ans, le jour même, toutes les armées de l'Éternel sortirent du pays d'Égypte" (Exode 12:41).

Christ et ses disciples célébrèrent cette observance de la même manière qu'elle fut célébrée pour la première fois en Égypte. Un agneau était immolé, rôti et consommé. Le symbolisme représentait Christ même, qui viendrait dans le monde pour accomplir la première grande phase du plan de Dieu pour le salut de l'humanité. Christ était venu comme l'Agneau de Dieu pour accomplir le rôle de la Pâque – pour que son sang soit versé sur la terre à sa mort, pour accomplir son rôle de la véritable Pâque pour toute l'humanité.

Il serait bon à ce point de souligner une vérité très élémentaire que le Christianisme traditionnel a pervertie, leurrant les gens à croire quelque chose de différent. Ce qui est écrit est en réalité très clair et très révélateur. Après avoir sélectionné les disciples d'origines, les faisant apôtres envoyés aux Israélites, Christ choisit un autre apôtre dont l'œuvre principale allait être d'apporter la vérité de Dieu aux étrangers. Voici ce que cet apôtre, Paul, a écrit:

"Faites disparaître le vieux levain [levure], afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain [plus de levain dans les foyers – ayant retiré les pains levés et les produits pâtissiers]. Car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. Célébrons donc la Fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité" (1 Corinthiens 5:7-8).

Tous ceux du Christianisme traditionnel ne saisissent pas ce que Paul dit ici, parce que ces choses ne leur ont pas été enseignées par leurs pasteurs. Bien au contraire, avec des versets comme ceux-là, les pasteurs se basent sur la fausse assomption que la loi de Dieu a été abolie par Christ et par les enseignements du Nouveau Testament, et que l'obéissance à l'observance du Sabbat du 7ème jour (celui qui suit le 6ème jour, le vendredi), n'était plus exigé après la mort et la résurrection de Christ.

Ces versets, ainsi que ceux qui les précèdent et ceux qui les suivent, furent écrits plus de 20 ans après la mort de Christ. Ceci révèle clairement que l'Église observait toujours le commandement d'observer la célébration de la Pâque et de ce qui la suit immédiatement, ce qui est appelé la Fête des Pains Sans Levain, qui durait sept jours, après le jour de Pâque.

Paul souligne même l'importance d'observer les Jours Saints annuels commandés qui suivent immédiatement le jour de Pâque. À l'époque, il ne parlait pas seulement de l'importance d'observer la Fête, mais il soulignait aussi son propos et sa signification spirituelle. Là encore, il déclarait, "Célébrons donc la Fête."

Les versets qui viennent d'être cités, permettent de montrer le sens contenu dans l'accomplissement de l'observance de ces jours. Dieu prend le symbole du levain (la levure utilisée dans la confection du pain), pour refléter ce que le péché produit dans la vie d'une personne. Le levain est comparé au péché qui gonfle quelqu'un d'orgueil. Les Jours (ou la Fête) des Pains Sans Levain est le moment où Dieu a donné l'instruction aux gens de retirer de leurs maisons tout levain (levure) et tout produit levé, déclarant que pendant cette période, tout le monde devait manger du pain sans levain. Ceci renforce ce qui enseigne aux gens de se débarrasser du levain (du péché) dans leurs vies, tout comme ils se débarrassent du levain qui se trouve chez eux, pour ne manger que du pain sans levain pendant ces sept jours.

Les poudres à lever et le levain sont symboliques du péché et de l'orgueil, alors qu'être sans levain symbolise l'obéissance (être sans péché). Les gens de Dieu se doivent de vivre dans l'obéissance à Ses lois (Ses voies) dans la "sincérité et la vérité" comme Paul l'a écrit.

Il est aussi clairement souligné ici que Christ a accompli la raison pour laquelle il est venu la première fois dans sa vie humaine– pour accomplir le rôle de la Pâque dans le plan de Dieu. Il était l'Agneau de Dieu qui n'a pas résisté les accusations perverses et son exécution qui a suivi, mais c'est comme un agneau qu'il s'est soumis à ce qui lui fut infligé. Ce faisant et en mourant de cette manière, répandant son sang sur la terre, il est devenu la Pâque de toute l'humanité.

Beaucoup de gens pensent que Christ est mort du fait d'avoir été cloué sur un poteau, mais cela n'est pas ce qui a causé sa mort. C'est d'avoir eu la lance d'un soldat plantée dans son flanc quand il était pendu là, qu'il est mort et que son sang a coulé sur la terre. Ce fait devient très important plus tard lorsqu'à ce sujet, une autre question va s'éclairer.

Ce qui va suivre traite de la mort de Christ, mais il serait bon avant tout de garder à l'esprit l'ordre des événements. Pour la plus grande partie de l'histoire de l'humanité, le compte d'un jour commençait au coucher du soleil, avec le début de la nuit, suivit du lever du soleil et de la partie jour. Puis, au coucher du soleil, à la fin de cette partie de jour, un autre jour commençait. Ainsi la Pâque commença au coucher du soleil, le 14ème jour du premier mois (Nisan), continua cette nuit-là et se poursuivi avec le lever du soleil et tout au long de la portion de jour qui a suivie. Puis au coucher du soleil ce jour-là, commença le premier Jour Saint annuel de cette nouvelle année. C'était le premier jour de la Fête des Pains sans Levain – dont Paul avait parlé, écrivant qu'il nous fallait la célébrer.

Gardant à l'esprit comment compter ces choses, il est important de noter que Christ avait célébré la Pâque avec ses disciples, et qu'il avait commencé en mangeant un agneau rôti pendant la partie nuit de la Pâque, qui précédait la partie jour du même jour de Pâque durant lequel il fut mis à mort.

Avant de lire ces versets, il faut bien comprendre que le jour qui précédait un Sabbat hebdomadaire ou un Sabbat annuel (un Jour Saint), était appelé des Juifs "le jour de préparation", durant lequel ils se préparaient pour ces Sabbats. Le jour de préparation pour le Sabbat hebdomadaire était le jour de la semaine durant lequel les gens faisaient leurs préparatifs pour observer le Sabbat qui allait suivre. Ainsi, le peuple Juif a toujours reconnu le vendredi (le 6ème jour de la semaine), comme le jour de préparation, puisque c'est le jour où l'on se prépare pour le Sabbat hebdomadaire du 7ème jour.

Le jour qui précède tout Sabbat annuel (un Jour Saint) est aussi reconnu comme un "jour de préparation". Bien que la Pâque, qui est une assemblée impérative, ne soit pas un Jour Saint, c'est cependant un jour de préparation. La Pâque est un jour de préparation, car le jour suivant est un Sabbat annuel, comme c'est écrit dans Lévitique 23 – c'est le premier Jour des Pains Sans Levain.

"Dans la crainte que les corps ne restassent sur le poteau [Grec: stauros] pendant le Sabbat, car c'était la préparation [jour de préparation pour un Sabbat annuel], et ce jour de Sabbat était un grand jour [Sabbat annuel], les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes [pour accélérer leur mort] aux condamnés, et qu'on les enlevât [pour qu'ils ne restent pas là pendant le Sabbat]. Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l'autre qui avait été cloué au poteau avec lui. S'étant approchés de Josué, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes; car un des soldats lui perça [lui avait déjà percé] le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau [c'est à ce moment-là qu'il est mort]" (Jean 19:31-34).

Christ a été percé d'une lance, parce qu'il lui avait fallu accomplir le symbolisme de l'Agneau de Pâque qui allait mourir en versant son sang sur la terre.

Ainsi Christ n'est pas mort à la fin de l'après-midi comme les deux autres condamnés. Il est mort en fait après avoir eu son côté percé d'une lance, au milieu de l'après-midi.

"Depuis la sixième heure [midi] jusqu'à la neuvième [15h00], il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure [15h00], Josué s'écria d'une voix forte: Éli, Éli, lama sabachthani? c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent: Il appelle son Dieu Yahweh [traduit par le nom d'Elie par erreur]" (Matthieu 27:45-47).

Il est nécessaire d'expliquer que dans cette partie de l'histoire, les traducteurs ont interprété les noms écrits dans ce récit, comme étant le nom du prophète Elie, mais c'est une pure absurdité! Christ n'avait pas appelé un prophète qui avait vécu et était mort plusieurs siècles auparavant, mais il appelait au contraire son Père, Yahweh Elohim – le Dieu Éternel. Le mot "Élie" signifie "mon Dieu est Yahweh", ce sont les mots que Christ a prononcés lorsqu'il a appelé "son Dieu Yahweh."

"Et aussitôt l'un d'eux [un soldat] courut prendre une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient: Laisse-le, voyons si son Dieu Yahweh viendra le sauver. Alors Josué poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit [il mourut]" (Matthieu 27:48-50).

Vraiment, Christ est mort au milieu de l'après-midi pendant le jour de Pâque. Après qu'un soldat lui ait planté sa lance dans le flanc (Jean 19:34) et que son sang coula sur la terre, il s'est écrié vers son Dieu, son Père, et puis rendit l'esprit, il mourut. Il accomplit ainsi le rôle de l'Agneau de Pâque, mort pour les péchés de toute l'humanité. Cette observance annuelle contient une importante signification dans le plan de salut de Dieu.

Pourquoi donc cette Église Romaine, nouvellement établie lors du Conseil de Nicée en l'an 325ap-JC, a interdit l'observance de la Pâque et établie une nouvelle observance qu'ils ont appelées Easter [les Pâques]? Easter [les Pâques] ne se trouve nulle part dans les écritures, bien que quelques traducteurs aient faussement traduit ainsi les mots qui de l'Hébreu et du Grec signifient clairement la Pâque. Pendant des siècles, un grand nombre d'enseignants et de prédicateurs se disant Chrétiens ont essayé de totalement effacer toute vérité et toute compréhension sur la Pâque et la Fête des Pains Sans Levain.


MORT SUR UN POTEAU OU SUR UNE CROIX?

Cette question peut sembler absurde pour un grand nombre de gens, mais il est nécessaire de la poser, parce que la vérité sur la façon dont Christ est mort, n'a jamais été enseignée aux gens. Christ, la Pâque de toute l'humanité, n'est pas mort sur une croix. Il existe deux vérités très simples là-dessus.

Il s'agit tout d'abord de ce qu'il y a de plus simple; ce qui est cité et traduit par le mot "croix". Bien que tant de ceux qui se disent des experts aiment débattre et se quereller là-dessus, ayant tant de choses à cacher, le fait est qu'ils ne sont pas honnêtes, lorsqu'on considère que ce mot traduit de manière erronée comme une croix, a été utilisé dans d'autres littératures historiques et documents de l'époque.

Comme souligné dans la citation précédente de Jean 19, le mot traduit par "croix" dans les écritures, ne provient pas du mot Grec ou Araméen qui signifie "croix". C'est un mot qui signifie "un poteau, un pilier ou une poutre de bois". Cependant, les traducteurs ont pris le mot Grec "stauros" et l'ont traduit de manière erronée pour décrire une croix. Mais dans l'ancienne littérature Grec on ne trouve aucun mot qui puisse être traduit pour donner crédibilité à une interprétation aussi grotesque.

Il existe dans l'ancien Grec des mots qui auraient pu servir à identifier ou décrire une croix, mais le mot "stauros" n'en fait certainement pas partie! Là encore, beaucoup de gens vont simplement préférer croire ce qu'ils veulent croire, ce qu'ils pensent être vrai.


RAISON POUR BRISER LES JAMBES

Il y a des preuves irréfutables qui transcendent tout débat sur la bonne traduction ou la mauvaise traduction des mots. La preuve la plus claire démontrant si Christ est mort sur une croix ou sur un poteau, se trouve dans le passage de l'histoire que nous venons de lire, à propos des deux hommes condamnés à mort avec Christ.

Il est important de comprendre cette histoire dans tout ce qu'elle nous révèle. Là encore, les chefs du Judaïsme de l'époque ne voulaient pas que les corps de ces trois condamnés restent sur les poteaux pendant le Grand Jour, leur premier Sabbat annuel de l'année – le 1er Jour des Pains Sans Levain. La fin de l'après-midi de ce jour de Pâque arrivait (le jour des préparations) et ils voulaient enlever les corps et les emporter avant le coucher du soleil, avant que commence ce Jour Saint. Leur croyance était que cela représentait un travail qui ne devait pas être entrepris pendant leur Sabbat annuel.

Cependant, quand les soldats allèrent briser les jambes des trois condamnés pour accélérer leur mort, ils découvrirent que Christ était déjà mort, puisqu'un soldat était venu auparavant lui planter une lance dans le flanc. Il y a là une question évidente à poser. Comment se peut-il que de briser les jambes de quelqu'un pendu à une croix va soudainement provoquer sa mort?

C'est vraiment très simple et facile à comprendre. Et saisir la réalité d'une réponse claire, révèle une vérité indéniable.

Il y a une bonne raison à cela et c'est la seule raison pour laquelle les soldats furent envoyés pour briser les jambes des trois condamnés pendus là. S'ils avaient été sur une croix, le fait de briser leurs jambes n'auraient pas provoquer la mort rapide que les chefs Juifs recherchaient. Cependant, c'est ce qui arrive quand on est cloué à un poteau, et c'est la vérité sur ce qui est vraiment arrivé.

Quand quelqu'un était condamné à mort, on le mettait sur un poteau, la pratique était de clouer les deux mains de la personne (ou les poignets) l'une sur l'autre, et pareil avec les pieds. Les pieds étaient placés l'un sur l'autre et un seul clou les fixait solidement au bas du poteau. Les mains (ou les poignets), comme avec les pieds, étaient aussi placées l'une sur l'autre et l'on y plantait un seul clou au sommet du poteau.

Dans cette position, dès que les jambes sont brisées, la personne ne peut plus se hausser verticalement pour respirer. La raison pour laquelle ils leur brisaient les jambes, était de faire suffoquer les condamnés pour précipiter leur mort.

Les prophéties sur le Messie révèlent qu'aucun de ses os ne serait brisé. De plus, de manière à accomplir le symbolisme de l'immolation d'un agneau de Pâque, la cause de sa mort devait être que son sang se répande sur la terre. Dieu n'allait pas permettre que les jambes de Son Fils soient brisées, ni que la cause de sa mort soit par suffocation, car ces symbolismes ne s'alignaient pas à la manière dont l'agneau de Pâque était tué.

Si les trois hommes avaient été sur des croix, il aurait été inutile de leur briser les jambes puisqu'ils auraient toujours été en mesure de respirer. Leur respiration serait devenue un peu plus difficile, mais ils auraient toujours été capables de respirer pendant des heures et les Juifs voulaient les voir mourir au plus vite.

Avec les bras étendus au-dessus de la tête, tout le poids du corps s'affaissant vers le bas empêche la respiration de la personne. C'est une simple réalité physiologique.

Pourquoi se donner la peine de construire une structure en forme de croix pour étendre les bras des condamnés, alors qu'il est tellement plus simple de superposer les mains et les pieds, et les clouer en haut et en bas du poteau?

Beaucoup de récits historiques sur ces pratiques d'exécutions sur un poteau, montrent plusieurs modifications au cours des siècles et ont fait l'objet d'un grand éventail de suppositions. Cette pratique même s'est vue prendre plusieurs formes, avec des cas où un type de structure semblable à une croix avait parfois été utilisée. Lors des exécutions sur des croix, les gens prenaient beaucoup plus de temps à mourir. C'était beaucoup plus cruel que d'être exécuté sur un poteau, parce qu'on laissait les gens mourir à petit feu, après une longue période de souffrance qui s'ajoutait à la faim, la soif et être exposé aux éléments. Les croix étaient utilisées dans le but d'infliger plus de souffrances aux condamnés et cette méthode comprenait souvent des formes de tortures variées.

Dans la pratique qui consiste à se servir d'un poteau et de planter un seul clou dans les deux poignets ou les deux paumes de mains superposées l'une à l'autre, les bras sont étirés tout droit au-dessus de la tête et dans cette position, la personne doit pousser son corps de ses jambes afin de pouvoir respirer. Même sans accélérer la mort en cassant les jambes de la personne, cette pratique conduit naturellement à une mort plus rapide, comparé à être cloué à une croix.

Et donc là encore, une personne clouée à une croix vivra et souffrira plus longtemps. Quelqu'un cloué à un poteau va mourir plus vite. À cause de l'effort supplémentaire de se pousser verticalement de manière à pouvoir respirer, la personne va s'affaiblir plus rapidement, incapable de continuer à se hausser, elle va mourir. Être cloué à une croix plutôt qu'à un poteau, était beaucoup plus sadique et cruel, puisque n'ayant pas la respiration entravée comme elle l'était sur un poteau, le condamné continuait à vivre. Dans tous les cas, les deux méthodes étaient des manières cruelles d'exécuter quelqu'un.

Et même avec cela, on devrait poser une autre question. Si la technologie avait été disponible à l'époque et que Christ avait été exécuté avec un fusil, est-ce que les gens porteraient l'effigie d'un fusil autour du coup pour symboliser leur croyance Chrétienne?

Après 325ap-JC, l'Église de Rome avait ses raisons pour promotionner l'idée que leur Christ était mort sur une croix, plutôt que sur un poteau. C'est eux qui ont changé le récit de l'histoire. Ce qui les motivait était leurs coutumes liées aux croyances d'autres divinités associées à des croix, et d'une vision ou d'un rêve que l'empereur Constantin avait prétendu avoir eu.

Les histoires sur ce qui s'est passé sont très variées, à savoir si Constantin avait eu un rêve ou une vision, ou les deux, mais en essence, Constantin avait dit avoir eu la vision d'un symbole ou d'un signe dans le ciel. Et puis on nous dit qu'il avait eu un rêve la nuit suivante, juste avant une bataille importante, où Christ lui avait dit de se servir du signe qu'il avait vu afin de pouvoir conquérir. Les mots qu'il était supposé avoir vu ou entendu dans le ciel disaient "Par ce signe, tu vaincras" ou selon d'autres traductions, "Par cela, tu vaincras!" Après quoi Constantin ordonna que ce signe soit porté sur tous les boucliers. Le jour suivant, après une bataille mémorable, son armée remporta une grande victoire, ce qui leur donna d'être convaincu que Dieu était avec eux. Ce sont là des récits historiques que l'on peut facilement trouver en allant faire quelques recherches.

Au fil du temps, l'histoire de Christ mort sur une croix a gagné en popularité. Bien que le symbole de la vision de Constantin ait été représenté plus tard sous toutes sortes de formes dans les histoires et les peintures, la croix en forme de "T" devint la norme de ce qui a servi à représenter le symbole de la mort de Christ. Cette forme finalement devint le récit accepté comme le dispositif sur lequel Christ a été cloué et sur lequel il est mort.

Cependant, ce que l'histoire a retenu de ce que Constantin avait vu, n'était pas une croix comme celle sur laquelle Christ était soit-disant mort; c'était plutôt sous la forme d'un X sur un P. Il fut appelé le symbole de Chi-Rho, parce qu'il était composé des deux lettres Grec X et P. Ce qui entraîna une plus grande popularité puisque les deux lettres Grecques, sont les deux premières lettres du nom Grec Christos (Christ).

Si vous voulez voir le symbole de Constantin, vous pouvez le trouver sous son nom – le Labarum de Constantin.

Même en cela, il est vrai que l'un des commandements que Dieu a donné à Israël, déclare qu'on ne doit pas se servir d'idoles ou d'aucun genre d'image comme symbole de culte ou d'adoration religieuse. Mais les gens préfèrent se servir de toutes sortes d'images pour symboliser leurs croyances et leur adoration, comme la croix, les images de Christ, Christ sur une croix, les images d'une mère avec son enfant, et tant d'autres symboles dont le Christianisme traditionnel se sert aujourd'hui.

Et donc qu'est-ce qui est vrai dans tout cela et qu'est-ce qui est faux? Comment est-il possible qu'au cours des siècles, les gens en soient arrivés à pratiquer et à croire des choses qui sont diamétralement opposées à ce que Dieu avait clairement dit dans Sa parole?

C'est comme si, quand il s'agit de notre manière de vivre, les déclarations les plus simples des écritures sont ignorées ou simplement inutile à écouter. C'est comme l'exemple simple de ce que Christ disait des maîtres de religion. Christ avait clairement expliqué qu'ils ne devaient pas se faire appeler des gens par certains titres. Ce principe et ces instructions ne sont pas difficiles à comprendre.

"Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre Maître, le Christ, et vous êtes tous frères. Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, Celui qui est dans les cieux" (Matthieu 23:8-9).

Ce principe devrait être clair. Personne ne devrait se servir ou être appelé par un titre religieux qui appartient à Christ ou à Dieu. Pourtant, un nombre incalculable de leaders et de dirigeants religieux ont pris les titres de Rabbi, Révérend, Père, Père Saint, Pape, Pasteur, Bishop, Évêque, etc. De prendre ce genre de noms comme titres religieux, contredit clairement les principes et les instructions que Christ avait donnés.

Cependant, nous devrions comprendre que l'utilisation de certains mots dans le contexte religieux attaché à la tache ou la responsabilité d'un leader religieux, ne devrait pas être confondu avec un titre religieux. Ces choses devraient être faciles et simples à comprendre pour tout le monde, mais trop souvent elles ne le sont pas. D'autres écritures montrent un équilibre et comment il est parfaitement acceptable d'avoir la description de fonction d'un pasteur, d'un enseignant, d'un ministre, d'un ancien, etc., mais elles ne doivent jamais être utilisées comme des titres.


LA RÉSURRECTION DE CHRIST PAS UN DIMANCHE MATIN

Une des preuves les plus claires et les plus irréfutables apportée dans ce chapitre, révélant les erreurs, les malentendus et les mensonges sur Christ, consiste en la vérité que Christ n'a pas été ressuscité un dimanche matin.


UN VRAI SIGNE

Christ avait déclaré quelque chose de très dogmatique sur son identité. Il a dit qu'un seul signe ne serait donné comme preuve qu'il était réellement le Messie.

"Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent: Maître, nous voudrions voir un signe de ta part. Mais lui, répondant, leur dit: Une génération méchante et adultère demande un signe; il ne lui sera pas donné d'autre signe que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'Homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre" (Matthieu 12:38-40)

Christ avait clairement déclaré qu'un seul signe serait donné pour prouver qui il était – un seul signe allait identifier le Messie. Ce signe serait que le Christ serait dans le sein de la terre – le sépulcre – pendant exactement trois jours et trois nuits.

La manière dont le texte est écrit en Grec et d'autant plus en Araméen, établit qu'il passerait dans le sein de la terre une période totale de trois jours complets et trois nuits complètes. Le fait qu'il déclare que cette période serait semblable à celle que Jonas a passée dans le ventre du grand poisson, la rend encore plus spécifique. En Hébreu, langue dans laquelle ce récit fut écrit, il est clair que la période de ces trois jours et trois nuits est une mesure exacte de temps qui équivaut à 72 heures.

Le christianisme traditionnel a beaucoup de problèmes avec ce que Christ a dit, et ils font tout ce qu'ils peuvent pour justifier comment ils sont arrivés à leur propre compte. Ils insistent à changer la définition même d'un jour et d'une nuit, ainsi que l'année de la mort de Christ. Ils font cela pour une bonne raison. Ils tiennent à préserver leur récit d'une mise en sépulcre le vendredi en fin d'après-midi et d'une résurrection le dimanche matin.

En réalité, ce qu'enseigne le Christianisme traditionnel est que cette année-là, la Pâque était un vendredi (ce qui n'était pas le cas), et que leur Jésus est mort en fin d'après-midi, ce vendredi. Puis ils enseignent qu'il fut ressuscité le dimanche matin. Personne ne peut compresser trois jours et trois nuits dans ce court lapse de temps, bien que ce soit exactement ce qu'ils tentent de faire. Ils affirment en fait, que c'est ce qui est arrivé et que cela accompli les paroles même de Christ à propos de trois jours et trois nuits.

Considérant cela, signifierait qu'il est mort le vendredi en fin d'après-midi et qu'il fut mis dans le sépulcre juste avant que commence le Sabbat hebdomadaire au coucher du soleil. Pour avoir une résurrection le dimanche matin, il aurait fallu qu'il soit dans le sépulcre pendant uniquement la nuit de vendredi et la nuit du samedi – deux nuits.

Les gens du Christianisme traditionnel deviennent alors très créatifs, puisqu'ils disent qu'il a passé trois jours dans le sépulcre (parlant des périodes de jours). Ils expliquent que puisqu'il faisait encore un peu jour le vendredi quand il fut placé dans le sépulcre, cela consiste en un premier jour. Il y aurait passé aussi toute la journée du Sabbat hebdomadaire – le deuxième jour. Et puisqu'ils déclarent qu'il fut ressuscité au lever du soleil le dimanche matin, alors cette petite partie de jour ce dimanche-là, constitue le troisième jour.

Quand vous ajoutez tout cela, cependant, vous n'obtenez guère trois jours et trois nuits. Même s'ils avaient raison de considérer ces trois portions de jour comme représentant trois jours, il leur manque toujours une nuit complète. Ainsi, selon les paroles même de Christ, c'est ce qui en fait réfuterait qu'il était vraiment le Messie. Pourtant, c'est cette idée d'un compte de la fin du vendredi après-midi au dimanche matin, que le Christianisme traditionnel prétend avoir été accompli par "leur" Jésus.

Il n'est pas difficile de comprendre ce qui est vrai sur le compte réel des jours qui ont menés à la résurrection de Christ, mais cela nécessite de connaître vraiment ce qui s'est passé, suivant la chronologie des événements qui ont conduits à la mort de Christ et à sa résurrection. C'est une révélation incroyable et une réalité pleine d'inspiration, que d'en venir à voir ce qui s'est réellement passé.

La doctrine enseignant que Jésus est le Christ, raconte une histoire où il n'est resté dans le sein de la terre que la moitié du temps que Josué le Christ a été décrit d'y être resté. Quand vous ajoutez les portions de temps que les érudits et les professeurs du Christianisme traditionnel annoncent comme étant la totalité du temps que Jésus a passé dans le sein de la terre, cela ne donne que la moitié du temps révélé dans les écritures comme étant ce qui s'est réellement passé.

Ceux qui se tournent vers celui qui s'appelle Josué comme étant le Christ, enseignent qu'après sa mort, il est resté dans le sein de la terre – dans le sépulcre – pendant une période précise, qui consiste exactement en trois jours complets et trois nuits complètes.

En parlant de ces choses, rappelez-vous qu'un nouveau jour commence toujours au coucher du soleil. Les jours étaient comptés d'un coucher du soleil à l'autre, non de minuit à minuit.

C'était à cause de cette méthode pour compter les jours d'un soir à un autre, que les Juifs voulaient briser les jambes des trois condamnés à mort. Après une mort rapide, ils pouvaient retirer les corps et les emporter avant le coucher du soleil, le jour de Pâque. C'était du fait qu'au coucher du soleil le jour de Pâque, l'observance de leur Sabbat annuel (le premier jour des Pains Sans Levain) allait commencer, et que pendant ce Sabbat, personne n'était autorisé à travailler.

Mais il y a beaucoup plus de choses à considérer dans cette affaire et il est nécessaire de prendre le temps pour expliquer et révéler le déroulement de ces événements d'une manière claire et ordonnée.

D'une année à l'autre, l'observance de la Pâque peut tomber sur des jours différents. En l'an 31ap-JC, l'année où Christ est mort, la Pâque est tombée le 4ème jour de la semaine. Selon les jours d'aujourd'hui, cela signifie que la Pâque (un jour de préparation) a commencé le mardi au coucher du soleil et qu'elle a continué pendant la portion de jour du mercredi. Toute cette période était reconnue comme étant le 4ème jour de la semaine, et en l'an 31ap-JC ce fut le jour de l'observance annuelle de la Pâque.

C'est en ce mardi soir que Christ a célébré ce que beaucoup de gens appellent le "dernier repas" (ou la cène). C'était en effet un repas et c'était le dernier qu'il a eu, mais c'était beaucoup plus qu'un dernier repas. C'était le repas de Pâque, célébré par ceux de l'époque, durant lequel ils partageaient un agneau qu'ils avaient tué et rôti. C'était ainsi qu'ils célébraient la Pâque, depuis la première fois qu'ils l'ont fait quand les enfants d'Israël étaient encore esclaves en Égypte.

Après l'avoir célébré ainsi pendant des centaines d'années, tuant, rôtissant et mangeant un agneau pour repas de Pâque le soir de la pâque, Christ en était arrivé au moment où il lui fallait accomplir la réelle signification de ce jour. Il était venu mourir en tant que l'Agneau de Pâque pour toute l'humanité, par qui tout péché pouvait être pardonné.

Cette Pâque, qu'il célébra avec ses disciples, fut la dernière célébrée de cette manière. Christ et ses disciples l'observèrent comme il leur avait été commandé de le faire, mais juste après ce repas, il institua la nouvelle manière selon laquelle elle devait être célébrée. Cette observance annuelle ne consistait plus à tuer un agneau et à le manger, mais il s'agissant alors pour le peuple de Dieu de la célébrer suivant la nouvelle manière qu'il avait révélé en cette dernière nuit de sa vie.

La signification de cette célébration était contenue dans le fait de boire une petite gorgée de vin et de manger un petit morceau de pain sans levain. Le Christianisme traditionnel à mal appliqué cette célébration, en en changeant la signification et la célébrant à un autre moment qu'ils appellent la Communion.

Cependant le partage d'un peu de vin et d'un morceau de pain sans levain représentent la mort de Christ à notre place. Le vin symbolise le sang qu'il a versé pour nous, comme le véritable sacrifice pour nos péchés. Seul quelqu'un ayant vécu une vie pure sans péché pouvait offrir un tel sacrifice – quelqu'un digne d'être le sacrifice pour le pardon des péchés. Consommer un petit morceau de pain sans levain lors d'une telle cérémonie, symbolise Christ "étant sans péché – sans levain" dans sa vie.

On peut facilement comprendre pourquoi une vingtaine d'années plus tard, l'apôtre Paul, rappelait à l'Église comment célébrer cette observance annuelle. Il avait écrit qu'il fallait le faire de la même manière que Christ l'avait révélé au départ.

"Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Josué, dans la nuit [la nuit de Pâque] où il fut livré, prit du pain [pain sans levain], et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Prenez et manger [un morceau], ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi [se remémorer à chaque Pâque annuelle]. De même, après avoir soupé [Luc 22:17-20], il prit la coupe [de vin],et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez [à chaque Pâque]. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur" (1 Corinthiens 11:23-27).


LE MOMENT EXACT DE LA MORT DE CHRIST

Tout le monde reconnaît que Christ est mort le jour de Pâque, mais tout le monde n'est pas d'accord sur le moment où la Pâque a eu lieu dans l'année où Christ est mort. Allant lire une bonne partie des écritures qui racontent cette histoire, nous prendra un peu de temps, mais cela en vaut vraiment la peine et s'avérera extrêmement révélateur.

Le Christianisme traditionnel enseigne que la Pâque cette année-là tombait le 6ème jour de la semaine. C'est à cause du fait qu'ils ne comprennent pas que le jour de Sabbat qui suivait la mort de Christ n'était pas un Sabbat hebdomadaire. Ils n'ont pas compris cela depuis des siècles, parce qu'ils ne savent pas quand a lieu la Pâque en relation au Jour Saint qui la suit. Ils n'ont pas compris les Jours Saint que célèbre le peuple Juif depuis des siècles, depuis même l'époque de Moïse. Ces Jours Saint sont tous répertoriés dans le Chapitre 23 du Livre du Lévitique.

Il a déjà été mentionné que le jour après l'observance annuelle de la Pâque est un Sabbat annuel – un Jour Saint annuel (un Grand Jour), c'est le premier jour de la Fête des Pains sans Levain. De plus, ils n'ont pas compris la tradition Juive de compter le jour qui précèdent un Sabbat, comme étant un "jour de préparation", le jour où ils se préparent pour un Sabbat.

Ceux qui autour des années 380ap-JC ont commencé à traduire les écritures du Grec et de l'Araméen en Latin, ne comprenaient pas cette simple observance des Juifs, ou ils ne s'en souciaient pas. L'Église de Rome avait déterminé d'avoir pour eux-mêmes les écritures traduites en un seul volume, et cette œuvre fut connu comme la Vulgate Latine.

Les traductions en d'autres langues qui suivirent plusieurs siècles plus tard avec l'invention de l'imprimerie, provoquèrent encore plus de confusion et d'erreurs dans les écritures.

Ainsi, quand les premiers traducteurs ont écrit l'histoire de la mort de Christ, son enterrement et sa résurrection, ils ont été confus et n'ont pas compris ni interprété correctement ce qui s'était réellement passé. Lorsqu'ils ont lu qu'il y avait un jour de préparation, ils ont automatiquement cru qu'il s'agissait du 6ème jour de la semaine – ce que nous savons être vendredi. Mais cela n'était pas le cas. L'histoire elle-même, nous montre cela très clairement.

"Dans la crainte que les corps ne restassent sur le poteau (Grec: stauros) pendant le sabbat, car c'était la préparation, [le jour de préparation pour un Sabbat] et ce jour de Sabbat était un grand jour [un Sabbat annuel, un Jour Saint annuel], les Juifs demandèrent à Pilate qu'on rompît les jambes aux condamnés, et qu'on les enlevât [pour qu'ils ne restent pas là pendant le Sabbat annuel]" (Jean 19:31).

De comprendre cela, permet de révéler exactement sur quel jour de la semaine la Pâque était tombée et à quel moment Christ a réellement été ressuscité. Et comme nous allons le voir, ce Grand Jour annuel, l'observance annuelle du 1er Jour des Pains Sans Levain, suit toujours le jour de Pâque. Cette année-là, en l'an 31ap-JC, ce Jour Saint était le 5ème jour de la semaine – ce que nous appelons aujourd'hui un jeudi.

Ainsi, au coucher du soleil le jour de Pâque, le 4ème jour de la semaine (mercredi), le Sabbat annuel – le Grand Jour annuel et 1er Jour des Pains Sans Levain a commencé. Les Juifs voulaient que les trois condamnés soient enlevés des poteaux et emportés avant que commence ce Sabbat annuel. À la suite de cela, l'histoire continue en racontant comment le corps de Christ fut emporté et placé dans un sépulcre.

"Il y avait un conseiller, nommé Joseph, homme bon et juste, qui n'avait pas participé à la décision et aux actes des autres [des autres membres du conseil]. Il était d'Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le Royaume de Dieu. Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Josué. Il le descendit de la croix, l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis. C'était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer" (Luc 23:50-54).

Là encore, il faut comprendre la loi de l'Ancien Testament et l'observance Juive d'un Sabbat. Il ne fallait absolument pas travailler pendant un jour de Sabbat, ainsi, le jour qui précédait un Sabbat était un jour de préparation, lors duquel on finissait le travail normal de la semaine et l'on se préparait pour correctement célébrer l'observance d'un Sabbat, lorsqu'aucun travail n'était permis. C'est pourquoi il est tellement important de comprendre l'histoire qui va suivre. L'histoire continue.

"Les femmes qui étaient venues de la Galilée [jusqu'à Jérusalem] avec lui [Christ] accompagnèrent Joseph [Joseph d'Arimathée au sépulcre], virent le sépulcre et la manière dont le corps de Josué y fut déposé, et, s'en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du Sabbat, selon la loi" (Luc 23:55-56).

Ce moment de l'histoire est très important à cause de ce que les femmes avaient fait. Dans les versets qui viennent d'être cités, on nous dit qu'elles étaient allées préparer des aromates et des parfums. Plus tard, elles allaient placer ces aromates et ces parfums sur le corps de Christ.

Ces femmes ne savaient pas à l'avance que Christ allait être mis à mort dans l'après-midi de la Pâque, il est donc évident qu'elles n'avaient pas préparé à l'avance ces aromates et ces parfums. C'est pour cela qu'elles avaient dû attendre le bon moment pour les acheter et les préparer.

Quand Christ est mort et fut placé dans la tombe, le jour de Pâque prenait fin et elles n'avaient certainement pas eu le temps d'acheter ces aromates, sans parler même de les préparer. Elles n'avaient pas pu les acheter après la Pâque, puisque le jour suivant était un Grand Jour annuel, et lors d'un Sabbat on ne pouvaient ni acheter des aromates ni les préparer.

On peut lire qu'elles s'étaient reposées pendant le Sabbat, ce qui devrait être facile à comprendre. Elles n'avaient pas pu faire ce travail lors du Sabbat qui avait suivi la Pâque. Le corps de Christ avait été placé dans le sépulcre juste avant le coucher du soleil, ce jour de Pâque. Quand ce Sabbat annuel a commencé, Christ venait à peine d'être mis dans le sépulcre. Les femmes ne pouvaient donc pas travailler en ce Sabbat annuel, ainsi selon la loi, elles s'étaient reposées.

Quand ont-elles préparés les aromates? Pas lors du Jour Saint annuel qui avait suivi la Pâque, mais elles ont pu les préparer le jour d'après. Le jour suivant était le 6ème jour de la semaine (le vendredi). Elles ont travaillé ce jour-là, qui était le jour de préparation hebdomadaire pour le Sabbat hebdomadaire. Cependant il leur avait aussi fallu faire tout d'abord quelque chose d'autre, avant de préparer les aromates et les parfums selon la coutume des embaumements. Rien qu'une seule écriture simple, trouvée dans le récit de Marc, va clarifier tout cela.

"Lorsque le Sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d'aller embaumer Josué [le corps de Josué]" (Marc 16:1).

Ce qu'on nous montre ici, c'est que les femmes avaient dû tout d'abord aller acheter les aromates avant de les préparer. Elles les avaient donc acheté et préparé le jour d'après – le 6ème jour de la semaine. Elles ne pouvaient pas les acheter ou les préparer pendant un jour de Sabbat.

Si le Christianisme traditionnel avait interprété ce récit exactement comme il est écrit, du fait qu'ils ne comprenaient pas les dates des Jours Saints Juifs, ils auraient considéré cela comme étant un Sabbat hebdomadaire. Ce faisant, cependant, ce qui est évident leur échappe, puisque si c'était le cas, les femmes n'auraient pu acheter les aromates que dimanche. Mais cette version ne marche pas puisqu'il est clair qu'au moment où elles étaient arrivées au sépulcre le dimanche matin, elles les avaient déjà achetés et préparées.

Acheter les aromates et les parfums, puis le travail que demandait de les préparer, leur avaient pris toute la journée. Le compte rendu qui suit, révèle qu'elles n'avaient pas eu le temps de faire tout cela le vendredi, ainsi que de les amener au sépulcre ce jour-là pour finir l'embaumement du corps de Christ, puisque son corps avait été placé dans le sépulcre à la va-vite, à la fin de la Pâque. Le verset suivant nous raconte simplement le reste de cette séquence d'événements.

"Le premier jour de la semaine (dimanche), elles se rendirent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil venait de se lever." (Marc 16:2).

Ces deux versets de Marc nous racontent l'histoire qui montre que les femmes avaient dû attendre après le Sabbat annuel, pour aller acheter et préparer les aromates pour l'embaumement de Christ. Elles ont fait ce travail le 6ème jour de la semaine (le vendredi). Puis après avoir fini ce travail en ce jour de préparation, elles se sont à nouveau reposées – cette fois-ci, le jour du Sabbat hebdomadaire. Puisque le Sabbat hebdomadaire ne se fini qu'au coucher du soleil en ce 7ème jour et que donc la nuit tombait, elles ne sont pas non plus allées apporter les aromates au sépulcre. C'est donc, le matin du premier jour de la semaine, qu'elles sont allées au sépulcre pour embaumer le corps de Christ.

Quand on comprend ce qu'est que d'observer les Sabbats et les jours de préparations, cette histoire est simple et claire, tout à fait logique. Les femmes ne pouvaient pas acheter ou préparer les aromates lors d'un Sabbat, elles l'ont donc fait le premier jour possible. Ce qui était le 6ème jour de la semaine (le vendredi).

Ce travail leur a pris beaucoup de temps, mais lorsque s'approchait le moment où allait commencer le Sabbat hebdomadaire, elles n'avaient plus le temps d'aller au sépulcre pour finir leur tâche d'embaumer le corps de Christ. Si en ce jour de préparation (vendredi), elles avaient pu acheter, préparer et emmener les aromates et les parfums nécessaires au sépulcre, c'est ce qu'elles auraient fait. Mais il leur avait fallu au contraire attendre et se reposer pendant le période du Sabbat hebdomadaire.

Le Sabbat hebdomadaire allait finir au coucher du soleil le 7ème jour, au moment où le 1er jour de la semaine allait commencer, à la tombée de la nuit. Il leur fallait donc attendre jusqu'au matin pour emmener les aromates et les parfums au sépulcre.

Quand on lit tous les récits des événements écrits à partir du point de vue de chacun des quatre auteurs qui en étaient témoins, l'histoire dans son ensemble devient encore plus claire. Il est vraiment important de combiner et de comparer le témoignage des disciples et de ceux qui étaient là et avaient vu et vécu ces événements écrits dans Matthieu, Marc, Luc et Jean.


LE DIMANCHE APRÈS LA RÉSURRECTION DE CHRIST

C'est dans le récit de Matthieu, que nous trouvons un autre sujet de malentendu, dû à de mauvaises interprétations sur le Sabbat annuel et le Sabbat hebdomadaire qui suivent cette Pâque.

"Après le Sabbat [au pluriel dans le texte Grec – "les Sabbats"], à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre" (Matthieu 28:1).

Ce compte rendu de Matthieu, montre que des "Sabbats" étaient passés, avant que Marie de Magdala et Marie la mère de Jacques viennent au sépulcre le dimanche matin. C'est une erreur de traduction, puisque la plupart des versions ont le mot Sabbat au singulier, mais c'est au pluriel dans le texte Grec. Tout de suite après la Pâque, la mort et l'enterrement de Christ, il y avait eu deux Sabbats. Cette écriture montre seulement qu'avant que les deux Marie viennent à la tombe à l'aube de la partie jour du premier jour de la semaine, deux Sabbats étaient passés.

Il est clair qu'il y avait eu deux Sabbats cette semaine-là et nous avons vu aussi le moment où elles avaient achetés et préparés les épices. Il est évident que le Christianisme traditionnel ne tient pas compte de ces deux Sabbats, ni même du jour de préparation qui les séparent.

D'en arriver à voir la vérité sur cette question, peut être extrêmement inspirant, fascinant et plein d'illumination. Mais lorsqu'on a cru pendant toute sa vie à une crucifixion un vendredi et un résurrection le dimanche matin, ce ne sont pas des choses faciles à confronter et à changer dans la vie. Ce n'est pas la faute de celui à qui on a menti. Cependant, c'est la faute de ceux qui ont mal traduit les écritures et de ceux qui depuis l'époque en sont venus à connaître la vérité, mais ont refusé de l'enseigner.

La question du moment de la résurrection de Christ est aussi couverte de confusion et de ténèbres par les enseignements et les traditions provenant de la célébration des Pâques [Easter]. L'idée d'un service au lever du soleil, puisque Christ était prétendu avoir été ressuscité à ce moment-là, n'est pas du tout basée sur les faits.

"Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre tôt le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre" (Jean 20:1).

D'autres personnes les suivaient, et on nous dit que quand elles arrivèrent le soleil venait juste de commencer à se lever. Mais Marie de Magdala et Marie (la mère de Jacques) sont arrivées alors qu'il faisait encore nuit, le soleil ne s'était pas encore levé. Bien que ces choses aient été traduites très maladroitement, l'histoire demeure consistante et claire: les deux Marie arrivèrent les premières, quand il faisait encore nuit, et les autres arrivèrent après, portant les aromates et les parfums, au moment où le soleil avait commencé à se lever. C'est le même message; Christ avait été ressuscité. Il avait déjà été ressuscité avant qu'elles arrivent. Il n'a pas été ressuscité à ce moment-là, quand le soleil était sur le point de se lever, ni au moment où il s'est levé. Il avait déjà été ressuscité avant cela!

"Après le Sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre" (Matthieu 28:1).

Après le Sabbat, au coucher du soleil le 7ème jour de la semaine, le premier jour de la semaine commence. La nuit tombe, et donc, l'aube du premier jour de la semaine vient le matin, lorsque les rayons du soleil commencent à éclairer le ciel.

Ensuite vient le compte rendu de la grosse pierre qu'un ange a roulée de devant l'entrée du sépulcre. Il est écrit qu'en chemin les femmes étaient soucieuses de savoir comment elles allaient déplacer la pierre pour entrer dans le sépulcre et embaumer le corps avec les aromates, mais quand elles sont arrivées, la pierre avait déjà été déplacée et Christ n'était pas là – il avait déjà été ressuscité auparavant.

"Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil se levait. Elles se disaient entre elles [elles avaient auparavant exprimé leur souci]: Qui nous roulera la pierre loin de l'entrée du sépulcre? Et, levant les yeux, elles aperçurent que la pierre, qui était très grande, avait été [déjà été] roulée" (Marc 16:2-5).

La manière dont la pierre avait été déplacée avant qu'elles arrivent, est aussi décrit dans le compte rendu similaire de Matthieu 28. Commençant aussi au 1er verset:

"Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut [il y avait eu] un grand tremblement de terre; car un ange du Seigneur descendit [était descendu] du ciel, vint rouler la pierre, et s'assit dessus. Son aspect était comme l'éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Les gardes tremblèrent de peur, et devinrent comme morts. Mais l'ange prit la parole, et dit aux femmes: Pour vous, ne craignez pas; car je sais que vous cherchez Josué qui a été cloué au poteau. Il n'est pas ici; il est ressuscité, comme il l'avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché" (Matthieu 28:1-6).

Le compte rendu de celles qui les premières furent confrontés à la réalité que Christ avait déjà été ressuscité, est présenté de manières différente dans les traductions. Peu importe comment c'est écrit, le fait est que quand elles sont arrivées au sépulcre, il n'était pas là, parce qu'il avait déjà été ressuscité. Aucune écriture ne dit qu'il est ressuscité ou qu'il avait été ressuscité au moment du lever du soleil ou autour de ce moment. Mais c'est le récit des Pâques et ce que cette célébration enseigne.

Il n'est pas nécessaire de parler de toutes les écritures qui retracent cette histoire, puisqu'elles présentent toutes la même chose. Christ n'était plus dans le sépulcre. Il avait été ressuscité avant cela. Mais y a-t-il un moyen de savoir quand avant? Oui!

Il serait bon de se souvenir de ce que Luc avait à dire à ce sujet.

"Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu'elles avaient préparés, et quelques personnes les accompagnaient. Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre; et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Josué. Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants [deux anges]. Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre; mais ils [les anges] leur dirent: Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant? Il n'est pas ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu'il était encore en Galilée, et qu'il disait: Il faut que le Fils de l'homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu'il soit pendu au poteau, et qu'il ressuscite le troisième jour. Et elles se souvinrent des paroles de Josué" (Luc 24:1-8).

Et encore une fois nous revenons à ce que Christ avait dit au sujet du seul signe qui serait donné, montrant qui serait le vrai Messie. Il allait être dans le sein de la terre – dans le sépulcre – pendant trois jours et trois nuits. Puis il serait ressuscité le troisième jour – au moment exacte de la fin de ce jour.

Ainsi se sont passées les choses; juste avant le coucher du soleil le jour de Pâque, juste avant que commence le Jour Saint annuel, Joseph d'Arimathée s'était arrangé pour mettre le corps de Christ dans le sépulcre. C'était juste avant le coucher du soleil, ce 4ème jour de la semaine, à la fin du jour de Pâque. Alors, le Jour Saint annuel, le 1er Jour des Pains sans Levain commença – un Sabbat annuel. C'était le 5ème jour de la semaine.

Cela signifie que la période juste avant le coucher du soleil, le 4ème jour de la semaine, jusqu'au coucher du soleil le 5ème jour de la semaine (qui était ce Sabbat annuel), constitue le premier jour que Christ a passé dans le sépulcre.

Puis, juste avant que ce premier jour dans le sépulcre prenne fin, à la fin de ce Sabbat annuel, juste avant le coucher du soleil, le deuxième jour allait commencer et finirait juste avant le coucher du soleil ce 6ème jour de la semaine, appelé le jour de préparation pour le Sabbat hebdomadaire (ce que nous appelons vendredi).

Puis le troisième jour que Christ a passé dans le sépulcre, commença juste avant le coucher du soleil à la fin du jour de préparation qui était le début du Sabbat hebdomadaire. Ce troisième jour dans le sépulcre comprenait la nuit du Sabbat hebdomadaire, puis la partie jour du Sabbat, jusqu'au moment avant le coucher du soleil ce troisième jour, moment auquel le Sabbat hebdomadaire allait finir.

Pour accomplir ce que Christ avait annoncé au sujet du Messie passant trois jours et trois nuits dans le sein de la terre, il fallait qu'il soit ressuscité vers la fin du Sabbat hebdomadaire. Ce moment aurait été juste avant le coucher du soleil de ce Sabbat, quand un nouveau jour est sur le point de commencer. Le nouveau jour, près à commencer juste après le coucher du soleil de ce Sabbat hebdomadaire, était le premier jour de la semaine – dimanche. Le premier jour de la semaine (dimanche), commence toujours après le coucher du soleil, à la fin du Sabbat hebdomadaire du septième jour.

Pour accomplir le signe prouvant qui était vraiment le Christ, il lui avait fallu ressusciter exactement trois jours et trois nuits plus tard – trois jours complets après avoir été mis dans le sépulcre. Cette période pris fin vers la fin du Sabbat hebdomadaire. Il fallait que le Christ – le vrai Messie – ressuscite à la fin du Sabbat hebdomadaire pour prouver qui il était. Il n'a été ressuscité à aucun moment du premier jour de la semaine. Il n'a pas été ressuscité le dimanche.


DEUX CHRÉTIENTÉS

En effet, il existe une grande différence entre deux groupes fortement opposés qui se disent chrétiens. Depuis 31ap-JC, un groupe a été appelé l'Église de Dieu. Une organisation très différente s'est formée en 325ap-JC et a pris de l'importance pour devenir ce que l'on peut au mieux décrire comme le "christianisme traditionnel", qui est maintenant composé de dizaines de milliers de dénominations et d'églises non confessionnelles.

Un groupe de chrétiens croit que Josué est le Christ et que c'est lui qui est mort et est resté dans le tombeau pendant exactement trois jours et trois nuits, jusqu'à ce qu'il soit ressuscité à la vie spirituelle éternelle à la fin d'un jour de sabbat hebdomadaire, juste avant que le premier jour de la semaine (dimanche) commence.

L'autre groupe de chrétiens croit que Jésus est le Christ et est celui qui a été ressuscité un dimanche matin au lever du soleil, lors des Pâques, après avoir été dans le tombeau pendant un jour et demi.

Le monde va bientôt être présenté à Christ, lorsqu'il reviendra avec une armée de 144 000 qui établira à ce moment-là le Royaume de Dieu pour régner sur les nations de la terre; c'est alors qu'il établira aussi une seule véritable Église pour toute l'humanité.